Lettre aux amis de Québec. Jean-Pierre LANGLOIS

Je conclus pratiquement ce soir un beau marathon. J’ai eu le bonheur d’accompagner 2  groupes de visiteurs-amis du Québec depuis le début septembre jusqu’à maintenant. Je n’ai pas vu le temps passer.

L’expérience nous aura tous enrichis, c’est certain. J’ai découvert à travers les yeux curieux et souvent émerveillés de mes compagnons de voyage ce pays de l’Algérie dans lequel je vis mon ministère depuis déjà 2 ans. Bien sûr, il y avait Tamanrasset où j’habite et l’Assekrem, ce chaos minéral d’une grande splendeur, encore plus spectaculaire parce qu’il s’est montré fleuri cette fois-ci, mais aussi Alger la blanche capitale et pour certains Oran où se vivra la béatification des 19 martyrs assassinés dans les années ‘90 sur place.

Lire tout le document (PDF) : 29. Lettre ouverte à mes amis du Québec.18

Lettre à la Famille Charles de Foucauld – 15 septembre 2018

Chers amis,

D’emblée, nous avouons notre perplexité : à qui exactement adressons-nous cette lettre ?

Qu’est-ce que « la Famille spirituelle Charles de Foucauld » ?

Ce n’est pas sa famille de sang. Celle-ci doit être à sa place ; elle n’a pas à être exaltée comme l’a fait un récent biographe. Nous suivons une présentation qu’en a donnée l’historien J.-F. Six :

« Edouard de Foucauld, le père de Charles, a une sœur unique, Marie ; laquelle aura deux filles, dont l’une seulement, Marie, devenue Madame de Bondy, aura des enfants.

Edouard aura, lui, deux enfants : Charles et Marie ; celle-ci deviendra Marie de Blic et aura des enfants. On a ainsi deux branches dans la famille de sang de Foucauld :

– celle de sa sœur Marie, traditionnelle, pieuse, de nature angoissée (dans ses lettres, assez banales, Charles la rassure souvent et évite de lui dire ses problèmes). Marie a, dans sa descendance, de nombreux prêtres, religieux, religieuses.

– celle de sa cousine Marie de Bondy, forte personnalité, insérée dans le monde, polyglotte, que Charles va adopter comme seconde mère de sang (« votre vieux fils aîné », lui signe-t-il sa dernière lettre, le jour de sa mort) et qui sera pour lui sa vraie mère spirituelle (il lui écrira 700 lettres profondes où il lui dit toute son âme et ce qu’il vit en vérité). Pour la situation sociale de la famille : les 3 « Marie », sa tante, sa cousine et sa sœur sont mariées à de grands banquiers ».

Voilà pour la postérité de sang.

Autre chose est une postérité d’esprit telle qu’en ont de grands penseurs, des hommes politiques, des savants ; telle qu’en ont aussi des fondateurs religieux ou des mystiques.

Foucauld est dans ce dernier cas : il a eu, il a une « famille spirituelle » ; en ce sens-là, quelques-uns, une cinquantaine de frères et sœurs qui le rejoignent de son vivant, prêtres, religieux, laïcs, qui se sont reconnus dans sa « confrérie », l’UNION ; et particulièrement l’un d’entre eux, un laïc, Louis Massignon ; celui-ci, n’a pas vu en Foucauld un « père » mais un « frère aîné » ; Foucauld parle des membres de son UNION comme des « frères et sœurs de Jésus », les siens.

Alors, votre nom : « Famille spirituelle Charles de Foucauld » ? Si nous avons bien compris, c’est tout autre chose ; vous avez été créés en 1955, près de 40 ans après sa mort ; votre « famille » est issue de deux congrégations, les P.F. et les P.S. de Jésus, fondées dans les années trente, par un initiateur, le père René Voillaume, qui s’est « reporté » au Foucauld d’avant son ordination, d’avant son départ au Sahara (1901). Plus précisément, il s’est référé à une Règle eremitico-monastique inapplicable que Foucauld a écrite en 1899 (et qu’il a ensuite abandonnée) ; Règle 1899 que R. Voillaume a adaptée et modulée à sa façon, tout en se réclamant de Foucauld, alors même qu’il laissait de côté l’évolution missionnaire décisive de celui-ci dans ses années sahariennes (1901-1916).

Toujours est-il que R. Voillaume, après avoir publié en 1948 une relation de ses fondations Les Fraternités du Père de Foucauld et un livre de spiritualité retentissant Au cœur des masses, en 1950, a voulu rassembler, autour des P.F. et P.S. de Jésus, une sorte de tiers-ordre composé de divers groupes de chrétiens, prêtres séculiers, laïcs, consacrés, qui se référaient à une spiritualité dite de « Nazareth », qu’il avait développée dans ses deux livres. Si nous sommes bien renseignés, c’est ainsi que s’est constituée en 1955, sur proposition de R. Voillaume l’« Association Charles de Jésus, Père de Foucauld » qui va, peu à peu, au fil des années, s’agréger d’autres congrégations et associations ecclésiastiques, toutes appelées « Fraternités », se réclamant de cette même spiritualité du père Voillaume ; l’ensemble se compose aujourd’hui de 19 groupes et s’appelle désormais, depuis 2003, « Famille spirituelle Charles de Foucauld ».

C’est donc à celle-ci que nous nous adressons aujourd’hui. Dans nos recherches au sujet de Foucauld, nous nous sommes aperçus que, dans l’Eglise, cette Famille semble se présenter comme la seule héritière, la seule vraie postérité du père de Foucauld ; et qu’elle y est d’ailleurs vue comme telle (Rome a organisé, il y a 2 ans, un « Synode sur la famille » ; voulant y évoquer la vie de la « sainte famille de Nazareth ». Rome a invité à ce synode un membre de la Famille spirituelle Charles de Foucauld, le prieur des P.F. de Jésus, comme étant le représentant unique de la descendance de Foucauld.)

Continuer …. Vous pouvez lire le document dans le lien suivant (PDF) : Lettre de LACF à la Famille spirituelle CdF

Lettre à Gianantonio, 28 août 2018

Cher frère,
ce matin tu as célébré ta Pâque et le Seigneur t’a accueilli dans ses bras comme un fils très aimé. Nous avons beaucoup prié pour toi, et notre supplication n’a pas été en vain. Tu es dans le meilleur endroit des bienheureux, tu, qui durant 57 jours t’a retiré la liberté dans la séquestration au Cameroun, toi, que tu n’as pas perdu l’espérance dans cette année de maladie, tu as donné à tous des témoignages de paix et de confiance. “Avec une confiance infinie…” Tu, que tu as fait vie la Prière d’Abandon, comme Charles de FOUCAULD a fait. Tu, le frère voulu par toutes les personnes que tu as servi, traité, travaillées … j’ai à te remercier par le témoignage si précieux de ta vie, où tu ne t’es pas rendu et tu n’as pas laissé aux autres la mission que le Seigneur t’a eu confiance.

Ton adieu me fait mal beaucoup, mais je sais qu’il est temporel. Nous nous trouverons dans la fraternité des enfants de Dieu et voilà que nous rappellerons la campagne de prière dans une chaîne dans tout le monde par ta liberté étant séquestré avec Gilberte, à qui j’ai eu la grande joie de visiter à Montréal, et il m’a appris les objets qu’elle avait durant la séquestration, et Giampaolo, ton compagnon missionnaire au Cameroun. Je rappelle avec joie la nouvelle de votre libération. Les campagnes de beaucoup d’églises ont sonné en Espagne, en Italie, dans tant de lieux, dans la Pâque de 2014. Ta séquestration nous a motivé à contempler le manque de liberté dans l’humanité, dans les peuples oppressés, dans les plus pauvres pauvres, la botte du puissant qui aplatit l’humble, la manipulation des vies d’êtres humains par des intérêts commerciaux et du pouvoir qui ne donne pas le visage, seulement à travers de ses porteurs de la hache de guerre … Mais l’être humain et ses droits, comme tant de fois revient le pape François, est au-dessus de toute idéologie.

Ta fraternité italienne, ta famille, ta diocèse de Vicenza, tes amis au Cameroun, vont te manquer, et tous les frères de la fraternité sacerdotale nous t’aurons pour le référant de missionnaire engagé, vaillant, l’homme de Dieu qui laisse une trace pour nous encourager à continuer de travailler par le Royaume et sa justice. Giampaolo, ton compagnon de mission au Cameroun, continuera de semer la graine de ce Royaume qui croît depuis le petit et insignifiant dans notre monde.

J’ai eu la grande joie de te connaître personellement dans Castelfranco, l’Italie, en 2015, et dans Rudy, la Pologne, l’été passé, en partageant avec toi l’assemblée européenne de la fraternité. Quelque chose me disait que tu devais soigner ta santé, et je te l’ai exprimé. À travers de ces derniers mois nous nous avons communiqué et j’ai suivi ta santé avec préoccupation. Aujourd’hui je donne grâce au Seigneur par ta vie, par comment tu surpassais les preuves avec ta qualité humaine qui m’apprend à évaluer le négatif de la vie, en sachant que si le grain de blé ne meurt pas, il ne donne pas de fruit. Comme le frère Charles, tu as donné tout pour les plus défavorisés, et cela me remplit de joie, malgré la douleur de la séparation. De tout ce que nous considérons douloureux, je suis sûr qui surgit quelque chose nouvelle, inespérée, positive et bonne à nous et pour les autres. Merci pour m’apprendre à avoir de la patience et du paix.

Prie toi par nous devant Dieu, qu’aujourd’hui il te comble de grâce et d’amour.

Nous te éveillerons toujours.

Aurelio SANZ BAEZA, fraternité sacerdotale Iesus Caritas,
frère responsable

Perín, Carthagène, Murcia, Espagne, 28 de août 2018, martyre de Saint Jean Baptiste

Notice biographique:

Gianantonio ALLEGRI, frère de la fraternité sacerdotale Iesus Caritas. Il naît en 1957 dans Pievebelcino (Vicenza, l’Italie) Prêtre en 1982. Vicaire dans quelques paroisses du Vicentino. De 1991 à 2001 il a travaillé comme fidei donum, missionnaire au Cameroun. Il est revenu pour le ministère de curé dans Magré di Schio jusqu’à 2013. Il tourne au Cameroun et est séquestré par Boko Haram durant 57 jours, avec ses compagnons, la soeur Gilberte BOUSSIÈRE, du Québec, et Giampaolo MARTA, de la même diocèse de Vicenza. Après sa libération il revient à la diocèse et il a été le curé de Santa Maria Bertilla de Vicenza.

Dans le matin d’aujourd’hui il est arrivé aux bras du Père après avoir lutté contre le cancer pendant un an.

(J’espère, Gianantonio, que tu pardonnes mon français d’étudiant. Tu le parles beaucoup mieux que moi)

PDF: Lettre à Gianantonio, 28 août 2018, fr

Lettre AFS de Bruxelles

Chers frères et sœurs de l’Association

Pour la troisième rencontre préparatoire nous, Armelle, Rita, Josep et Marianne, nous sommes réunis à Bruxelles. De nouveau les Petits Frères de l’Évangile nous ont chaleureusement mis leur maison à notre disposition.

Comme vous savez déjà en avril Armelle et Marianne étaient en Haïti où nous avons pu
avancer dans la préparation de la prochaine rencontre de l’Association Famille Spirituelle Charles de Foucauld. Voici déjà quelques détails: Lettre AFS de Bruxelles (PDF)

Lettre de Pâques de Jean-François et Aurelio, Perín, 23 mars 2018

Chers frères,
nous vous écrivons de Perin en Espagne où nous sommes réunis pour préparer l’Assemblée mondiale de la Fraternité Jesus Caritas aux Philippines.

Nous sommes à une semaine de Pâques.

Il fait encore froid mais nous savons que le Printemps s’approche.

Nous avons écrit la lettre d’invitation pour les délégués des régions qui participeront à cette assemblée.

Mais au-delà de ces quelques 56 personnes qui participeront à cette étape de la vie de notre Fraternité, tous les frères qui se réclament de Jesus Caritas sont concernés.

Pourquoi ?

A cause d’une conjoncture de la vie du monde et de l’Église qui souligne l’actualité saisissante de la pensée du Frère Charles

  • D’une part l’évolution du monde.

Les cinq continents deviennent de plus en plus interdépendants : les mouvements migratoires s’amplifient, la dégradation de la planète s’accentue, le fossé se creuse entre riches et pauvres, les conflits locaux ont une répercussion internationale Syrie, Yemen, le dieu argent accroît son pouvoir…

Dans le même temps on assiste à des tendances en tout pays au repli sur soi, au protectionnisme, à la méfiance vis-à-vis de l’autre…

  • D’autre part l’évolution de l’Église

Le pape François a bien pris la mesure de cette situation mondiale et des défis qu’elle lance à la mission de l’Église :

Dans l’exhortation apostolique « La joie de l’Évangile », il appelle toute l’Eglise à retrouver un dynamisme d’évangélisation en se recentrant sur le Christ et en sortant à la rencontre des hommes et en particulier des plus pauvres, ceux qui sont dans les périphéries.

Dans l’encyclique Laudato si il nous demande de nous mobiliser autour de la figure de François d’Assise pour entrer dans le mouvement d’une sobriété heureuse et dans une vraie solidarité avec les personnes les plus fragiles de notre monde.

Mais nous sentons aussi dans nos communautés et dans nos diocèses les résistances à ce mouvement de conversion à laquelle nous invite le Pape François…

Nous, prêtres en Fraternité, disciples du Frère Charles, nous nous sentons tous concernés par cette situation à cause de plusieurs thèmes de la pensée du Frère Charles

  • « Crier l’Evangile par toute sa vie », invitation à être présence d’Evangile au cœur d’un monde qui ne connaît pas le Christ
  • Appel pour nous, prêtres diocésains, à devenir « frères universels » c’est-à-dire sortir de notre narcissisme et susciter dans nos communautés une dynamique de sortie et de dialogue.
  • Appel à vivre la « spiritualité de Nazareth » c’est-à-dire à vivre la pauvreté, la prière et la proximité des pauvres.(consentir à notre réduction numérique et à développer la dimension priante et contemplative de notre ministère pastoral en privilégiant la proximité des pauvres).

C’est dire l’enjeu de notre assemblée de Cebu aux Philippines dans le contexte où nous vivons, dans une triple fidélité :

  • Au Christ
  • Au Frère Charles
  • Au Pape François

C’est pourquoi nous appelons chaque frère dès maintenant à préparer activement cette assemblée

  • Par la prière assidue en demandant l’intercession de la prière du Frère Charles
  • Par une communion fraternelle entre nous par la communication entre fraternités de différents pays…pour cela nous disposons d’un media qui est le site de notre fraternité. Et nous vous invitons à y contribuer par vos nouvelles, vos articles, votre réflexion.
  • Par votre contribution

Merci pour tout ce que vous pourrez faire pour contribuer à la réussite de cette assemblée mondiale des Philippines par vos réponses au questionnaire et par votre aide financière pour aider les frères qui ne peuvent par eux-mêmes assurer les frais de leur voyage.

Durant ce temps de travail, nous avons partagé la vie de beaucoup de personnes rencontrées, situations heureuses ou d’autres plus difficiles. Nous avons vécu la prière et la célébration de l’Eucharistie en étant présents à chacun de vous et spécialement à Gianantonio de l’Italie opéré d’un cancer en ces mêmes jours.

Que la joie de Pâques nous enracine dans la conviction que Jésus est vivant dans la vie des personnes, dans les situations que nous rencontrons, dans les mouvements du monde en faveur des droits de l’homme et de la femme, et dans tous ces élans du cœur dont nous sommes témoins chaque jour.

Un abrazo grand et fraternel.

Jean-François et Aurelio

Perín, Murcia, Espagne, 23 mars 2018

PDF: Lettre de Pâques de Jean-François et Aurelio, Perín, 23 mars 2918, fr

Lettre d’Aurelio aux frères américains, 2 mars 2018

Chers frères,

c’était une grande joie participer à la II Assemblée Panaméricaine de la fraternité à Santo Domingo et partager la vie et les préoccupations, les espérances et les réalités des frères présents et des absents. Avec Mark, comme une équipe internationale, j’ai senti l’universalité de la vie de la fraternité et l’esprit de Charles de FOUCAULD dans les trajets de vies et dans les réponses aux défis de notre temps.

Merci pour tout celui qui a travaillié, d’avance et durant l’assemblée. Je valorise l’effort de tous : les responsables de chaque pays en préparant les réponses aux questionnaires, le travail de Fernando avec la coordination, les frères dominicains avec la préparation de l’assemblée et faire que nous étions comme chez nous… Notre frère Francisco, archevêque de Santo Domingo, avec son hospitalité et proximité … Notre frère évêque Ragael, avec son témoignage de la fidélité à la fraternité et au peuple …, ils sont beaucoup les motifs d’être reconnaissants.

Depuis chaque personne, les frères, la communauté de soeurs carmélites et les travailleurs de la maison où nous étions, le travail de Raisa, des gens que nous avons connus dans les paroisses et les communautés, un cadeau est reçu. C’est l’être humain qui nous donne le meilleur de lui même. Quand nous allons par la vie de pèlerins, quand nous sortons de notre “moi” pour nous trouver avec le “autre”, et notre attitude n’est pas d’être sur la défensive, mais de recevoir et d’être accueilli, sans juger, sans des préjugés, la fraternité devient possible, et on crée ce moment contemplatif d’entre les personnes qui il est plus profond même si il y a longtemps que nous ne nous sommes pas vus. Par cela, la grande joie de trouver à nouveau des frères et fse unir dans l’embrassade fraternelle.

Merci à Carlos Roberto et Eleuterio par ses deux communications si intéressantes et des frappantes. Ils nous ont aidé à avoir une plus juste opinion, à approfondir dans les appels depuis la Bible et la Laudato si du pape François vers la réalité du monde de la migration et de l’écologie, dans le soin de la maison communne. Cela a supposé une prise de conscience sur les défis qui se présentent non seulement en Amérique mais dans tout le monde. Notre frère Charles a eu cette conscience depuis son voyage en Maroc, comme scientifique, et a appris des gens simples comment évaluer ce qui existe, comment évaluer à l’étranger; pourquoi sa foi, sa culture, sa couleur ou une pensée nous interroge, puisqu’il est différent de nous. Le message de fraternité universelle de Charles de FOUCAULD reste encore une fois dans le présent, dans nos “budgets” pastoraux et personnels.

Les temps de prière, dans l’adoration, dans la célébration de l’eucharistie, je crois qu’ils nous ont seulement aidé non à penser, mais à travailler en équipe et à faire entre tous un bon travail qui aide tous les frères de l’Amérique.

Nous manquons les frères du Mexique, mais nous évaluons ses apports au questionnaire. Nous nous sentons près de Douglas, en Venezuela, qui essaie de permettre de connaître la fraternité dans son pays, en contactant des prêtres motivés par Nazareth et le style missionnaire du frère Charles. ¡Bravo, Douglas! Et beaucoup de courage à la fraternité de l’Argentine dans la préparation du Mois de Nazareth en juillet suivant.

Aujourd’hui j’écris avec la douleur et la préoccupation par les attaques terroristes au Burkina Faso. Tout le jour je suis pendant des nouvelles. Me fait mal beaucoup qui attaque à n’importe quelle personne, et encore plus à un pays que j’aime tant. Je demande des prières.

Et voilà que je demande au Dieu et à sa Mère que nous bénissent, d’illuminer avec son Esprit nos vies, nos communautés, nos familles. Que nous savons regarder à Jesús dans l’adoration avec une pleine confiance d’ami, que nous écoutons le Seigneur dans le désert, avec ses longs silences et d’attente – ils de Lui, à la recherche de nous-, que nous mettons notre coeur à la révision de vie, comme un livre ouvert, réel, non de science-fiction ou de l’histoire, que soient les plus abandonnés ceux qui nous motivent pour le chemin de l’Évangile.

Un grand “abrazo” transocénique.

Aurelio SANZ BAEZA, hermano responsable

Perín, Carthagène, Espagne, 2 mars 2018

PDF: Lettre d’Aurelio aux frères américains, 2 mars 2018, fr